Dialogue avec un ami athée - 7

Publié le par Marc Chartier

La religion est-elle un opium ?
Mon ami me dit en clignant des yeux :
- Selon certains, la religion est un opium pour les pauvres et les opprimés. Pour les endormir, leur faire oublier leur pauvreté et l'injustice de leur état, elle les transporte dans des rêves de paradis et de houris. Dans le même temps, elle affermit les riches dans leur opulence, sous prétexte qu'elle leur revient de droit, Dieu ayant créé les hommes selon divers rangs. Qu'en penses-tu ?
Que penses-tu ensuite de ceux qui prétendent que la religion n'a pas été révélée par Dieu, mais qu'elle provient d'ici-bas et qu'elle est née d'un contexte social pour servir d'arme au profit dune classe contre une autre ?


Mon ami faisait allusion aux matérialistes et à leurs théories. Je lui répondis :

- Rien de plus incohérent que cette erreur selon laquelle la religion serait un opium ! En réalité, la religion est faite d'obligations, d'engagements, de conscience des responsabilités. Elle ne favorise pas la démission ou l'abdication. Elle n'est pas une fuite des responsabilités. Elle n'est pas un opium.

Notre religion encourage l'action, non la fainéantise :

« Dis : agissez ! Dieu verra vos actions. » (Coran : 9, 105)

S'il faut, selon nous, s'abandonner à Dieu, cela ne signifie pas se résigner passivement. L'abandon à Dieu suppose que l'on soit ferme dans sa décision, que l'on fasse tout son possible, que l'on dépense le maximum de son énergie et de son esprit inventif pour s'en remettre ensuite au Décret et à la Sagesse de Dieu.

« Lorsque tu as pris une décision, place ta confiance en Dieu. » (Coran : 3, 159)

Mais la décision d'abord !

À celui qui veut laisser sa chamelle en liberté, en s'en remettant à la garde de Dieu, le Prophète déclare : « Attache-la et mets ta confiance en Dieu ! » Autrement dit : Fais d'abord tout ton possible ! Attache solidement ta chamelle et mets ensuite ta confiance en Dieu !

La religion suppose de la part de l'homme qu'il soit éveillé, attentif, vigilant. En toute action, parole ou décision, il doit jauger les mouvements de son âme et examiner sa conscience. Or cela n'est le cas de ceux qui font usage de l'opium.

Le véritable opiomane est en fait le matérialiste qui nie la religion pour fuir ses responsabilités et ne pas avoir à supporter les conséquences de ses actes. Ou bien celui qui s'imagine que le présent lui appartient, sans personne pour le surveiller et lui demander des comptes. Ou encore celui pour qui il n'y a pas de résurrection après la mort de telle sorte qu'il puisse faire tout ce qui lui plaît. Mais quelle ressemblance entre un tel homme et le Musulman religieux qui s'estime responsable de son prochain et qui, dès qu'un seul de ses semblables a faim ou que l'on frappe un animal, se reproche à lui-même de ne pas avoir accompli ce que sa religion lui impose ?

En outre, il n'est pas exact que la religion provienne d'ici-bas et qu'elle soit née d'un contexte social pour servir d'arme au profit d'une classe contre une autre, pour maintenir le riche dans son opulence et le pauvre dans sa misère.

Au contraire ! L'Islam est venu prêcher la révolte contre les riches, contre ceux qui thésaurisent, contre ceux qui exploitent et oppriment autrui. Il a ordonné clairement que l'argent ne soit pas un monopole exclusif des riches, mais un droit pour tous.

« Annonce un pénible châtiment à ceux qui amassent l'or et l'argent

sans rien dépenser sur le chemin de Dieu. » (Coran : 9, 34)

Il est tout d'abord nécessaire de s'acquitter de l'aumône légale, soit 2,5 % de ses revenus. Ensuite, libre à chacun de distribuer tout son avoir, de telle sorte qu'il ne lui reste que son pain quotidien.

« Ils t'interrogent au sujet de l'aumône. Dis : donnez votre superflu. » (Coran : 12, 219)

Le superflu est tout ce qui excède le nécessaire pour vivre.

L'Islam a donc fait le lien entre l'obligation imposée par la Loi musulmane et celle découlant d'un libre choix de la conscience. Cela est plus respectueux de l'homme que ne le serait la spoliation des biens par la force et la confiscation.

On parvient ainsi à un pourcentage supérieur à 90 %, sans qu'aucune contrainte ne soit exercée.

L'Islam est apparu, non pas pour encourager l'injustice des oppresseurs, mais pour prêcher la révolte ouverte contre eux. Sa venue déclencha la guerre contre les tyrans et les despotes.

Les matérialistes accusent la religion d'être rétrograde et de favoriser la division de la société en classes sociales. Ils se réfèrent ici aux versets suivants :

« Dieu a favorisé certains d'entre vous, plus que d'autres. » (Coran : 16, 71)

« C'est Nous qui élevons de quelques degrés

certains d'entre eux au-dessus des autres. » (Coran : 43, 32)

Nous répondons que ces citations s'appliquent tout autant à Paris, Berlin et Moscou qu'au Caire, à Damas ou à Jedda. En nous promenant à Moscou, nous rencontrons des gens qui se déplacent à pied, d'autres à bicyclette, d'autres en Moscovitch, d'autres enfin en voiture de luxe.

N'est-ce pas la preuve que tous n'ont pas le même niveau de vie, la même situation sociale, le même standing ? La disparité entre les hommes est une réalité que le communisme n'a pas pu supprimer.

Même les matérialistes et les anarchistes les plus fanatiques n'ont pas prôné l'existence de l'égalité, car elle est impossible. Comment déclarer égaux des êtres qui ne le sont pas ?

Dès leur naissance, les hommes sont inégaux. En intelligence, en force, en beauté, en talents, en toutes choses, des degrés les séparent. Les doctrines économiques ont pu, tout au plus, aspirer à l'égalité des chances offertes à tous pour que chacun ait accès, au même titre que les autres, à l'instruction, à l'aide médicale, au minimum vital.

C'est exactement ce que prêchent les religions.

[...]

La religion ne reste pas silencieuse devant les disparités qui séparent les riches des pauvres. Au contraire, elle ordonne que cette situation soit rétablie sur des bases plus équitables, en accordant au pauvre une part des biens du riche. Selon elle, ces différences sont une épreuve, un test :

« Nous faisons de certains d'entre eux

une tentation pour les autres,

afin de savoir si vous êtes constants. » (Coran : 25, 20)

Voyons ! Que fera le puissant de sa force ? S'en servira-t-il pour secourir les faibles, ou bien pour frapper, tuer, s'imposer sur cette terre ? Que fera le riche de sa richesse ? L'utilisera-t-il pour opprimer les autres ? La gaspillera-t-il inutilement, ou s'en servira-t-il pour faire le bien et soulager les besoins d'autrui ? Que fera le pauvre de sa pauvreté ? Se laissera-t-il guider par l'envie et la haine ? S'adonnera-t-il au vol et au pillage, ou bien travaillera-t-il, prendra-t-il de la peine pour s'efforcer d'élever son niveau de vie en respectant la loi et la justice ?

En ordonnant la justice et l'amélioration de la condition sociale sur la base de possibilités égales offertes à tous, la religion rappelle la menace du châtiment dans l'Au-delà. Elle affirme qu'il y aura dans cet Au-delà des degrés encore plus nettement marqués pour que soient finalement réalisées les réformes qui ne l'auront pas été ici-bas.

« Il y aura des degrés élevés dans la vue future

et une supériorité plus grand encore. » (Coran : 17, 21)

À ceux qui accusent l'Islam d'être rétrograde sur le plan politique, nous répondons qu'il n'y a pas de loi plus progressiste, concernant le système de gouvernement, que celle apportée par l'Islam.

Le respect de la personne y atteint son sommet. L'Islam a, en cela, précédé et dépassé la Déclaration des Droits de l'Homme. Pour lui, en effet, l'individu équivaut à l'humanité entière.

« Celui qui a tué un homme qui lui-même n'a pas tué

ou qui n'a pas commis de violence sur la terre,

est considéré comme ayant tué tous les hommes ;

celui qui sauve un seul homme

est considéré comme ayant sauvé tous les hommes. » (Coran : 5, 32)

Qu'un responsable politique ait à son actif des réalisations, des réformes, des projets d'urbanisation, la construction de barrages et d'usines, etc., peu importe ! S'il tue une seule personne injustement en vue de telle ou telle réforme, il sera considéré comme ayant tué tous les hommes.

Aucune doctrine politique, du passé ou du présent, n'est parvenue à un tel sommet dans le respect de l'individu. Alors qu'il a une valeur relative dans toutes les doctrines politiques, l'individu a, en Islam, une valeur absolue. Il est invulnérable dans sa demeure, ses secrets (pas d'espionnage ni de calomnie), son argent, ses moyens de subsistance, ses biens, sa liberté...

Tout a sa place dans le Coran, même les salutations, même la manière d'accueillir les autres et d'être courtois à leur égard.

Dieu dit au Prophète, si parfait et compétent soit-il :

« Tu n'es pas pour eux un despote. » (Coran : 50, 45)

« Fais entendre le Rappel !

Tu n'es que celui qui fait entendre le Rappel

et tu n'es pas chargé de les surveiller. » (Coran : 88, 21)

« Les croyants sont frères. » (Coran : 49, 10)

Dieu a interdit de rendre un culte aux gouvernants et de déifier les grands de ce monde :

« Nul parmi nous ne se donne de Seigneur, en dehors de Dieu. » (Coran : 3, 64)

« Ton Seigneur a décrété que vous n'adoriez que Lui. » (Coran : 17, 23)

Il a condamné l'esprit grégaire, la démagogie et la soumission aveugle à la majorité trompeuse :

« La plupart des hommes ne savent rien. » (Coran : 12, 21)

« La plupart des hommes ne comprennent pas. » (Coran : 29, 63)

« La plupart des hommes ne croient pas. » (Coran : 13, 1)

« Ils ne suivent que des conjectures

et ils se contentent de suppositions. » (Coran : 10, 66)

« Ils ne sont comparables qu'à du bétail

et plus égarés encore, loin du Droit Chemin. » (Coran : 25, 44)

Il a condamné le racisme et le chauvinisme :

« Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu,

est le plus pieux d'entre vous. » (Coran : 49, 13)

« C'est Lui qui vous a créés d'un seul être. » (Coran : 7, 189)

L'Islam a opéré la jonction et la synthèse entre le matérialisme du Judaïsme et le spiritualisme du Christianisme ; entre la justice austère qui déclare sèchement : « Oeil pour oeil, dent pour dent » et la charité, la tolérance extrême qui fait dire : « À celui qui te frappe sur la joue droite, présente encore la gauche ».

Le Coran est venu réaliser le juste milieu entre l'Ancien Testament [...] et l'Évangile [...]. Il annonce la loi de la miséricorde, synthèse de justice et de charité. Il affirme la légitimité de l'autodéfense, tout en préférant cependant l'indulgence et le pardon des offenses :

« Celui qui est patient et qui pardonne

fait montre des meilleures dispositions. » (Coran : 42, 43)

Si le capitalisme a reconnu à l'individu la liberté du gain allant jusqu'à l'exploitation d'autrui, alors que le communisme a annihilé entièrement cette liberté, l'Islam a préconisé une solution médiane :

« Une part de ce que les hommes auront acquis par leurs oeuvres leur reviendra ;

une part de ce que les femmes auront acquis par leurs oeuvres leur reviendra. » (Coran : 4, 32)

L'individu est libre de rechercher le gain, mais il n'a pas le droit d'accaparer pour lui seul tout le profit qu'il a réalisé. Une part seulement lui revient ; une autre revient au pauvre à titre d'aumône, obligatoire ou volontaire, allant de 2,5 à 90 %. Cette part ne constitue pas une libéralité ou une faveur ; elle est un droit de Dieu sur le gain. En opérant ce partage, l'Islam a merveilleusement contribué à sauvegarder à la fois la liberté de l'individu et le droit du pauvre.

Le Coran a donc parfaitement raison de s'adresser à la Communauté musulmane en ces termes : « Nous avons fait de vous une Communauté éloignée des extrêmes. » (Coran : 2, 143)

L'Islam est la religion du juste milieu.

Le Coran ne nous a pas imposé un régime politique déterminé ou une manière de gouverner minutieusement détaillée, car Dieu savait que les circonstances de la vie sont changeantes. Il s'ensuit que l'homme doit faire appel à son esprit inventif pour élaborer des constitutions qui suivent l'évolution du temps. En outre, les Musulmans devaient rester ouverts à l'échange des connaissances qui s'offriraient à eux à toute époque, sans se renfermer sur une constitution précise.

Pour cette raison, le Coran s'est contenté de donner les recommandations politiques générales qui ont été exposées plus haut et qui délimitent les caractéristiques d'un gouvernement idéal. Il ne nous a pas imposé une théorie précise. C'est là l'un des secrets de son caractère miraculeux et de son excellence, et non pas l'indice d'une lacune ou d'une imperfection.

Nous constatons donc, une fois de plus, que le Coran fut à l'avant-garde de toutes les théories progressistes.

À ceux qui accusent la religion d'immobilisme et de stagnation, nous répondons qu'il n'en a jamais été ainsi pour l'Islam. Au contraire, l'Islam a toujours favorisé la contemplation, la réflexion, l'évolution et le changement. Les versets coraniques, à ce sujet, ne présentent aucune ambiguïté :

« Dis : Parcourez la terre et considérez

comment Il donne un commencement à la création. » (Coran : 29, 20)

« Que l'homme considère donc ce à partir de quoi il a été créé.

Il a été créé d'une goutte d'eau répandue,

provenant d'entre les lombes et les côtes. » (Coran : 86, 5-7)

« Ne considèrent-ils pas

comment les chameaux ont été créés ;

comment le ciel a été élevé ;

comment les montagnes ont été placées ;

comment la terre a été aplanie ? » (Coran : 88, 17-20)

Le Coran nous demande d'étudier comment l'homme, les animaux et les montagnes furent créés. Il nous invite à observer attentivement les couches de l'écorce terrestre, les cieux, les corps célestes, etc. bref, tout ce que nous entendons de nos jours par géologie, astronomie, anatomie, physiologie, biologie et embryologie.

Il nous demande encore explicitement d'explorer la terre et de rassembler des preuves pour nous former un jugement et déduire des lois concernant le commencement de la Création. Cette connaissance correspond à ce que nous savons actuellement par les sciences de l'évolution.

L'erreur ne doit pas faire peur.

L'Islam récompense en effet celui qui consacre ses efforts à la recherche, même s'il se trompe. Pour celui qui parvient à la vérité, la récompense sera double.

On ne saurait prétendre que la religion fut pour nous une cause de sous-développement et que l'athéisme fut pour l'Occident source de progrès. En fait, nous avons pris du retard lorsque nous avons abandonné ce que nous prescrivait notre religion. Mais lorsque les Musulmans obéirent aux injonctions du Coran, ils connurent un réel progrès et l'on vit apparaître un État s'étendant de l'océan Atlantique à la péninsule Arabique. C'est alors que firent leur apparition des savants comme Avicenne en médecine, Averroès en philosophie, Ibn al-Haytham en mathématiques, Ibn al-Nafîs en anatomie et Jâbir Ibn Hayyân en chimie.

Le monde entier nous empruntait nos sciences. Jusqu'à nos jours, les constellations gardent leurs appellations arabes dans les dictionnaires européens. L'appareil servant à la distillation s'appelle en français "alambic", mot qui vient de l'arabe al-imbîq.

L'essor de l'Occident eut pour cause non pas l'athéisme, mais la science.

La confusion remonte au Moyen-Âge, lorsque l'Église exerça sa tyrannie et qu'elle instaura les tribunaux de l'Inquisition. Elle s'opposa alors à la science et aux savants. Galilée fut emprisonné ; Giordano Bruno fut condamné au bûcher.

L'Église devint un facteur de retard lorsqu'elle détint l'autorité politique et que la papauté dévia de ses nobles missions. Les critiques superficiels ont pensé que ce constat s'appliquait également à l'Islam, mais c'est une erreur de leur part. Il n'y en effet ni pape, ni clergé en Islam. Dieu n'a établi aucun mandataire ou intermédiaire entre Lui et les Musulmans.

Lorsque l'Islam détint le pouvoir, il fut effectivement un facteur de progrès. Nous l'avons déjà démontré et c'est ce qu'atteste l'histoire à l'encontre des assertions superficielles mensongères.

En termes explicites, le Coran encourage la science. Il la prescrit même, sans mettre entre elle et la religion la moindre contradiction.

« Dis : Mon Seigneur ! Accrois ma science ! » (Coran : 20, 114)

« Les savants et les ignorants sont-ils égaux ? » (Coran : 39, 9)

« Dieu témoigne, ainsi que les Anges et ceux qui sont dotés d'intelligence :

il n'y a de Dieu que Lui. » (Coran : 3, 18)

Dans ce dernier verset, les Anges et ceux qui possèdent la science sont associés dans leur appartenance à Dieu et l'honneur de proclamer son Nom.

Le premier verset coranique à avoir été révélé commence par ce mot : « Lis ! » Les plus hautes distinctions sont promises aux savants :

« Dieu placera à des degrés élevés

ceux d'entre vous qui croient

et ceux qui auront reçu la Science. » (Coran : 58, 11)

Le mot "science" et ses dérivés sont répétés approximativement 850 fois dans le Coran. Comment peut-on alors parler encore de contradiction entre religion et science ? Comment prétendre que la religion fait obstacle à la science ?

Dans le sens d'une meilleure compréhension de la religion, l'histoire de l'Islam est remplie de mouvements guidés par un souci de renouveau et d'évolution. Le Coran est donc innocent de l'accusation portée contre lui de s'opposer aux hommes. Tout, dans notre religion, est susceptible d'évoluer. Tout, sauf l'essence même du dogme et le message central de la Loi révélée : l'Unicité de Dieu. Dieu ne peut devenir deux ou trois. C'est une vérité absolue. De même, le mal restera toujours le mal et le bien, toujours le bien. Le meurtre ne sera jamais une vertu, ni le vol une bonne action. Le mensonge ne deviendra jamais un fleuron dont pourraient se parer les hommes vertueux.

Ces vérités essentielles mises à part, la religion est ouverte à la réflexion, à la recherche, aux compléments et à l'évolution.

L'Islam encourage l'usage de la raison et de la logique puisque, dans son essence, il est lui-même rationnel et logique. Il admet la discussion et le dialogue.

En maints endroits, dans de nombreuses pages du Coran, nous rencontrons cette question : « Ne comprennent-ils pas ? »

Pour nous, les hommes religieux sont ceux qui sont dotés d'intelligence.

« Les pires des bêtes aux yeux de Dieu

sont les sourds et les muets qui ne comprennent rien. » (Coran : 8, 22)

« Ne parcourent-ils pas la terre ?

N'ont-ils pas un coeur pour comprendre et des oreilles pour entendre ? » (Coran : 22, 46)

Le coeur même de la religion est le respect de la raison. Le sens positif est le nerf qui la meut et la révolution, l'esprit qui la guide.

L'Islam n'a jamais encouragé la lâcheté et l'esprit négatif.

« Affrontez sur le chemin de Dieu

ceux qui vous combattent. » (Coran : 2, 190)

« Dieu aime en vérité

ceux qui combattent sur son chemin en rangs serrés

comme s'ils formaient un édifice consolidé avec du plomb. » (Coran : 61, 4)

Combattre sur le chemin de Dieu par le don de sa personne, de ses biens, de ses enfants... lutter ferme sans battre en retraite... faire front au désespoir par l'endurance et la cohésion des forces, tel est le coeur de notre religion.

Comment est-il possible alors d'accuser une religion aussi souple, rationnelle, scientifique, positive et révolutionnaire ? Comment peut-elle être taxée d'immobilisme et de stagnation, sinon par quelqu'un qui, tel notre cher docteur, ne connaît pas le b-a-ba de sa religion et n'a jamais rien lu du Coran ?
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